Mon premier 33 tours intitulé Pássaro Carente

 

Pássaro Carente:
a été enregistré en 1980 à São Paulo. Il est sorti en 1981. Les arrangements sont signés Eduardo Assad, José Briamonte et Aloísio Pontes. “Súplica Cearense” composition de Gordurinha est certainement le titre qui a marqué cet album. Le journaliste Aluizio Falcão, 20 ans plus tard (le 20 mars 2000 pour être exacte) s’y réfère dans un article paru dans la revue Isto é Gente comme étant la meilleure version existente.
Une de mes compositions “Pássaro Carente” parle d’une manière poétique de ma venue à São Paulo avec pour compagnie, ma guitare et une valise remplie de rêves. Ce disque a reçu beaucoup d’éloges des critiques musicaux et de la presse en général. Il m’a fait connaître dans tout le pays. J’ai reçu le prix révélation MPB (Música Popular Brasileira) lors de la cérémonie du “Disco Visão” à Canelas, dans l’état du Rio Grande do Sul et j’ai enfin participé au projet musical “Seis e meia” à Rio de Janeiro en compagnie de grands noms de la musique brésilienne, comme Wanda Sá, Danilo Caymmi, Nelson Ângelo, Novelli et André Dequech.

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Recife / São Paulo


Quelques années plus tard je me suis rendue à Recife pour commencer une nouvelle étape de ma vie. J’ai chanté dans les clubs à la mode et participé à de nombreux programmes de télévision.

C’est également à cette époque que sont nées mes premières compositions. Mes chansons ont même été enregistrées par d’autres artistes, mais ce n’était pas suffisant pour me retenir. L’envie de m’aventurer était plus forte, et j’ai décidé: “Je m’en vais..”
Em 1978 j’ai fait mes valises et je suis partie à São Paulo. C’était en hiver et pour peu, je ne prenais pas le chemin du retour..
J’ai chanté dans plusieurs clubs de la ville avant d’attirer l’attention de Lincoln Vieira. Il m’a présentée à Mokazel, producteur artistique de la maison de disques “Copacabana” de São Paulo et je signais mon premier contrat.

 

À l’âge de 9 ans

À l’âge de 9 ans j’ai chanté pour la première fois en public, sur la scène de la salle du cinéma São José d’Afogados da Ingazeira. Concours “la plus belle voix du Nordeste”
J’ai donc chanté aux côtés des professionnels de la région, et j’ai décroché la deuxième place. J’étais la seule enfant, et je me souviens encore du jour où je me suis inscrite… La responsable des fiches d’inscription , après m’avoir longuement regardée, m’a posé ironiquement la question: “état civil ?…”.
Je me souviens également ne pas avoir trouvé drôle du tout, j’ai même boudé, et presque mis fin à ma carrière avant même de l’avoir commencée… Heureusement que les copines qui étaient venues avec moi, pour s’inscrire également, m’ont retenue…
Quelque temps après, enthousiasmée par les applaudissements chaleureux du public d’Afogados, j’ai tout fait pour que ma mère m’achète une guitare. Malgré les difficultés, j’ai reçu mon plus beau cadeau. Ma première guitare…
J’ai appris à en jouer, je n’ai pas déçu ma mère et je ne me suis plus jamais séparée de cet instrument.

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O Marajoara

Au début des annés 70, avec quelques camarades de classe et sous la baguette du maestro Dinamérico Lopes (Seu Dino), nous avons formé le premier orchestre de bal de la ville: “Os Unidos”. C’est au sein de cet orchestre que j’ai développé la pratique de mon instrument et perfectionné ma façon de chanter. Nous animions les bals de la région avec, au répertoire, les succès du moment. De Roberto Carlos à Tina Charles… En anglais en plus, sans parler la langue…

Et, durant un bal, j’ai reçu l’invitation pour rejoindre le super orchestre de la ville voisine “Marajoara”, le plus connu et demandé, non seulement dans l’état de Pernambouc mais dans tous les états voisins. C’était en 1974. Grâce aux nombreux voyages avec le groupe, je suis très vite devenue “Paizinha do Marajoara”. Encore aujourd’hui, si l’on m’appelle Paizinha, je suis absolument certaine qu’il s’agit de quelqu’un qui a beacoup dansé au son du “Marajoara”.
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Afogados da Ingazeira/PE

 

” Je suis née pour chanter…”

Je suis née sous le signe du bélier, le 25 mars 1959, à Jaboatão dos Guararapes, dans l’état de Pernambouc. Mais j’ai grandi au bord du Pajeú, fleuve qui traverse la ville d’Afogados da Ingazeira située à 400 kilomètres de Recife, la capitale.

Et c’est ainsi que tout a commencé…
La musique s’est manifestée très tôt en moi, et je n’ai jamais eu besoin d’une raison bien précise pour me mettre à chanter… J’aimais m’asseoir sur le mur du jardin de la maison, et chanter pour qui voulait (ou pas) entendre… J’ai toujours eu une telle facilité pour apprendre les chansons que je me considère une véritable “éponge musicale” Je connaissais par coeur pratiquement toute la programmation de la radio Pajeú. Une programmation, soit-dit en passant, extrêmement variée, qui allait de Waldick Soriano à Ângela Maria, en passant par Clara Nunes et Roberto Carlos, pour ne citer que quelques-uns parmi les grands noms de l’époque. À la maison, j’ai également puisé dans le répertoire musical de ma mère qui chantait principalement les succès de Luiz Gonzaga et Vincente Celestino. Je garde encore en mémoire les grands classiques comme “Casa de reboco – Assum Preto – Kalú – Patativa – Porta Aberta….” C’est en écoutant la radio que j’ai tout appris.

 

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